Dans cette mouvance, le CHU de Liège évolue d'une entité hospitalière où un certain nombre de services prodiguent des soins oncologiques à des patients cancéreux, vers un centre régional de référence prenant ceux-ci en charge de façon globale et intégrée.

Le nouveau bâtiment CIO-Unilab, répond à cet objectif tout en s'intégrant harmonieusement dans le site architectural du CHU Sart Tilman et son écrin naturel.

Cependant, l'utilisation que l'on fait d'un bâtiment doit primer sur son esthétique et sa fonctionnalité. C'est pour coordonner les soins aux patients (hospitalisés et ambulatoires), la formation des professionnels et la recherche (clinique, translationnelle et fondamentale) que le Conseil d'Administration du CHU d'octobre 2014, a décidé de créer un Institut de Cancérologie CHU-ULg.

Depuis le 20 avril 2018, cet Institut porte le nom d'Institut de Cancérologie Arsène Burny, en hommage à l'un des fondateurs du Télévie et à son incroyable dévouement

• En février dernier, le niveau -3, qui regroupe toutes les activités de Radiothérapie, Médecine nucléaire et Imagerie oncologique, a été le premier à accueillir des patients.
• Depuis juin, les bureaux des médecins et la gestion des études cliniques pour les nouveaux traitements anti-cancer les ont rejoints en s’installant au -2.
• En décembre, les niveaux -1 et 0 ouvriront pour apporter les meilleurs soins possibles aux patients, tant au niveau de l’hôpital de jour que des consultations.
• Il restera le déménagement des laboratoires, prévu courant 2023, pour que le nouvel Institut du CHU de Liège soit complètement opérationnel.

Réussir un tel projet a impliqué de nombreuses équipes, de manière transversale. Inaugurer l’Institut met en lumière l’excellence, le dynamisme et la ténacité dont chacun a fait preuve que ce soit d’un point de vue médical, paramédical, administratif, technique ou encore logistique.

A l’Institut de Cancérologie Arsène Burny, les différentes spécialités et les soins nécessaires au traitement du cancer sont rassemblés en un seul lieu, de façon à mieux les organiser en fonction des besoins du patient.

Tout est mis en œuvre pour que les prestations médicales et paramédicales nécessaires pour un patient soient organisées dans le même bâtiment et dans la mesure du possible sur la même demi-journée. Un regroupement qui soutient aussi une meilleure communication au sein des équipes et l'interdisciplinarité.

C’est en ce sens un pas énorme dans la poursuite de l’excellence en oncologie à Liège, au bénéfice de toutes celles et tous ceux qui en ont besoin.

Ultramoderne, l’Institut intègre l’excellence et les technologies de pointe dans une architecture très aérée et lumineuse, pensée et adaptée aux besoins des patients et du personnel.

La volonté des concepteurs était de proposer des espaces dans une logique ‘Environnement Healing’, cet « environnement qui contribue à soigner ». Les technologies proposées constituent de réelles avancées pour le patient (p.ex. via l’application de techniques moins invasives), ainsi que pour les professionnels de santé autour du patient (p.ex. grâce à des équipements permettant la plus grande précision).

• Qualité et la sécurité, grâce à des techniques de pointe.
• Proximité : les technologies les plus évoluées sont à disposition des patients de la région, assurées par des professionnels formés à cet effet.
• Lumière et conception : les espaces sont exposés à la lumière, au bénéfice des patients et du personnel.
• Trajet du patient : plus fluide, depuis la préparation jusqu’au traitement, tenant compte des besoins des utilisateurs, des nécessités vis-à-vis des patients et des expertises internes et externes.

• + 1 et + 2: Laboratoires d’analyses (fin 2023)
• 0: Consultations médicales, soins de support et Centre de bien-être Oasis
• -1: Hôpital de jour
• -2: Bureaux des médecins et gestion des études cliniques
• -3: Radiothérapie, Médecine nucléaire et Imagerie oncologique
• -4: Laboratoire de thérapie cellulaire et génique (LTCG) et biobanque (fin 2023)

À noter : l’ICAB étant un centre de jour, les hospitalisations classiques (impliquant au moins une nuit) demeureront dans les bâtiments actuels.