Cancer du sein

Pr. Guy JERUSALEM
Chef de service Oncologie médicale
« Quand on traite une patiente, il convient de pouvoir l’aider sur l’ensemble de son chemin de soins. Nous disposons de beaucoup d’outils comme le soutien psychologique, les activités sportives, l’autohypnose, le yoga, etc. » 

La pathologie du sein est une pathologie complexe. La prise en charge du cancer du sein nécessite des équipes de pointe et spécialisées. Le Pr Guy Jérusalem, Membre du bureau de l’ICAB, Chef de service Oncologie Médicale, Professeur à l’Université de Liège est convaincu de la plus value de ce nouveau bâtiment : « Il va permettre de regrouper tous les spécialistes qui vont se parler et se voir dans un même lieu. La patiente a donc moins de déplacement à subir avec une prise en charge mieux intégrée. Cela va donc représenter une réelle amélioration de la prise en charge des patients. »

Médicalement, il insiste sur l’importance d’une prise en charge rigoureuse : « Il faut d’abord établir un diagnostic et il faut bien préciser que toute anomalie au niveau du sein n’est pas un cancer du sein. Les experts posent les bons diagnostics avec des techniques d’imagerie particulières. Pour confirmer qu’il s’agit d’un cancer du sein, il faut aussi réaliser une biopsie. Ensuite, en cas de confirmation, on discute du traitement : un traitement local, un geste chirurgical, un traitement conservateur, une mastectomie, une radiothérapie complémentaire...En fonction des facteurs pronostics et prédictifs, nous allons donner des médicaments par voie orale comme une hormonothérapie, ou en intraveineux, une chimiothérapie. Parfois, nous ferons appel à des traitements ciblés, spécifiques du cancer du sein, et plus récemment, on peut donner une immunothérapie. » 


Tout ceci est complexe et il faut s’assurer que le patient peut subir ce traitement. « Des tests sont réalisés avant le traitement. Nous suivons aussi les patients pendant le traitement au niveau de la gestion des potentiels effets secondaires. » 

Après (ou pendant) les traitements, les séquelles éventuelles sont prises en charge. 

« Quand on traite une patiente, il convient de pouvoir l’aider sur l’ensemble de son chemin de soins. Nous disposons de beaucoup d’outils comme le soutien psychologique, les activités sportives, l’autohypnose, le yoga, etc. » 

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