Gynécologie

Pr. Frédéric KRIDELKA
Gynécologue cancérologue, responsable de l’unité d’oncologie gynécologique
Une prise en charge rapide et individualisée

Chaque année, 3500 patientes présentent un cancer gynécologique en Belgique. Pour  elle et leur famille, l’annonce du cancer est un temps d’arrêt. Il est immédiatement  essentiel d'être  entouré par une équipe de soins compétente envers laquelle la confiance est entière.  «A ce niveau l’ICAB sera un outil majeur. La proximité immédiate de tous les acteurs de soins, médicaux et paramédicaux sera un atout indéniable pour la prise en charge rapide et individualisée » explique Frédéric Kridelka, gynécologue cancérologue, responsable de l’unité d’oncologie gynéco au CHU de Liège. 



« Pour toutes nos patientes, la définition d’un parcours de soin est ressentie comme une urgence. Il faut se débarrasser de la maladie au plus vite. Il faut pourtant prendre le temps d’une mise au point précise. Pour cette étape encore, tout sera concentré à l’ICAB. »

 

Les techniques radiologiques les plus modernes seront à la disposition des patientes. Des plages de rendez-vous urgents seront tout le temps accessibles.

Sur base des informations reçues, l’équipe multidisciplinaire se met alors au travail pour fixer un plan de traitement personnalisé lors des COM (Commission Oncologique Multidisciplinaire) qui sont de plus réalisées en visioconférence avec des collègues oncologues d’institutions partenaires au sein du réseau hospitalier ou des médecins traitants référents.

 

Les locaux de consultations des collègues en charge de la chirurgie, de la chimiothérapie et de la radiothérapie sont voisins, favorisant les échanges à l’initiation et durant tout le traitement de la patiente. Ce facteur sera essentiel pour garantir une actualisation constante de son évolution. « Sur un plateau dédié tout proche, les collègues en charge des études cliniques seront accessibles. Ces études sont souvent une opportunité d’avoir accès aux traitements les plus novateurs. Notre équipe est pleinement engagée dans cette démarche au sein du Belgian Gynecological Oncology Group. »

 

Les moments de pause entre les séances de traitement sont une occasion pour les patientes de récupérer physiquement. Ce sont par contre aussi des moments de doute ou de stress durant lesquels elles pensent que la pression anti-cancer se relâche. Il est essentiel qu’un support psychologique soit proposé et disponible. C’est tout le bien-être de la patiente qui doit être considéré, du plan esthétique aux aspects nutritifs et la récupération physique. Tout cela sera pris en charge par le centre OASIS du bien-être ou les patientes pourront être « chouchoutées ».

« C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que nous débuterons nos consultations intégrées d’oncologie gynécologique ce 5 décembre 2022. »

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